Se poser, parfois.
Il y a des jours comme ça, entre deux week-ends dépaysants où on se dit qu'il ne se passe pas grand chose, qu'on est en manque de verve... Pas de soucis vraiment angoissants (vieille à peu près matée - pour l'instant, temps tout pourri, perspective de concert super stressante) pas de grands bonheurs qui sortiraient de l'ordinaire mais de jolies satisfactions (élèves gentils, madeleines réussies, copines dont on commence à se sentir proche...).
Et puis, c'est ce jour-là qu'on se dit que ce n'est pas si mal finalement, une vie comme ça, où rien ne dépasse vraiment, sans angle droit qui font mal... une mer d'huile, calme et lisse... On en arrive même à regarder ce qui passe pour des acquis avec une reconnaissance, un plaisir tout neuf : quelle chance d'être ici, de penser à sa carrière sans impératifs financiers, de ne pas connaître de soucis de survie... Se rendre compte des choses toutes simples, sans en demander trop, c'est peut-être ça la sérénité, le bonheur... ouahou, zen, je vais tenter de rester ;-) (pas gagné, premier cours avec des élèves de fac demain après-midi, mal de ventre en perspective... ;-)))