Après-midi parisien
un film loué à la bibliothèque (parisiennes, parisiens, vous ne connaissez pas votre bonheur d'avoir des médiathèques aussi riches !! ah si j'avais eu ça à Rome !!), Par effraction d'Anthony Minghella avec une Juliette Binoche comme toujours juste dans un rôle pourtant ultra casse-gueule et un délicieux Jude Law...
une expo où je me dis que j'ai décidément des goûts bien classiques, même dans des expos Renaissance, puisque je n'ai flashé que sur les tableaux de Titien dans l'expo montée par le Louvre et que j'avais parfois envie de faire de grands beurk devant les Tintoret... Par ailleurs, une fois de plus, j'ai pensé à cette phrase (de Dali je crois) : "rien n'entend plus de conneries dans sa vie qu'un tableau" ; petit florilège cet après-midi entre "un écorché n'aurait pas des muscles comme ça" ou "les teintes sont - comment dire - savoureuses" ou encore "mais qu'est-ce-que c'est que cette pose, elle doit avoir mal au cou comme ça"...
une petite pause lecture pour finir Albertine disparue aux Tuileries ; dommage, ma dégustation a été interrompue par un gros lourd en vélo qui m'a abordé avec un minable "ah c'est bien les filles qui lisent" et qui s'est planté là, jusqu'à ce que je lui dise "au revoir et bonne soirée"... Non mais sérieusement, les filles, vous vous imaginez en train de draguer un mec avec une accroche aussi nulle ???
un saut chez Galignani sous les arcades de la rue de Rivoli, une des plus belles librairies de Paris, pour acheter le dernier tome de La recherche et feuilleter des beaux livres. Notamment une pure merveille, catalogue sur l'Art déco. A côté de moi, un autre feuilleteur, Karl Lager*feld... sans les lunettes. A noter : la servilité abyssale du vendeur...