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19 janvier 2015

La région parisienne, tu l'aimes ou tu la quittes

En pleine phase "au secours, le rer est encore en retard et c'est quoi ce métro bloqué par une alerte à la bombe et cet appart tout petit où on ne sait plus où entasser notre bazar", mon cri de guerre, c'est : "laissez-moi partir, je veux de la campagne, de l'air, des petits chemins qui sentent la noisette, bosser depuis chez moi, aller à la ville une fois par mois"...

Dans le genre "j'étouffe", je me pose là. Et je crois que je suis bien pénible quand je suis dans cet état d'esprit. Moment d'honnêteté sur moi-même (pas si fréquent, profitez-en). Hier, après que Pierre se soit réveillé 5 fois en une demie -heure en hurlant pendant ce qui aurait dû être sa sieste, que les murs de la cuisine se soient couverts de moisi en un rien de temps juste parce qu'avais eu le malheur de faire bouillir de l'eau la veille (oui oui je crois qu'on a un petit problème d'aération), que l'homme m'ait annoncé avoir lâché une fortune au marché (à chaque fois que c'est lui, c'est étrange, tout est beaucoup plus gros et beaucoup plus cher... bande de voleurs du marché qui repèrent les hommes désemparés accrochés à leur liste de courses...).... là, j'ai craqué. Après une phase "je me transforme en harpie, je hurle sur tout le monde et je maudis le ciel de m'avoir posé là", j'ai eu la phase "je veux partir de ce trou, il nous faut de la place, et aussi vivre dans un endroit où faire les courses pour la semaine ne coûte pas aussi cher que de faire du shopping place Vendôme"... Puis j'ai pris un bain, lu trois pages de Françoise Sagan, rêvé un peu sur le thème "la vie des riches dans les années 60"... et on est allés se balader en forêt.

Je crois que je veux tout et son contraire. Je rêve de cambrousse, de promenades dans les champs, de calme et d'horizon. Mais je suis ravie d'aller à un concert à la Maison de la radio vendredi, ravie d'imaginer que dans peu de temps je pourrai emmener Pierre à la Cité des enfants pour le voir jouer avec des tas de trucs rigolos, au Louvre ou à l'aquarium de la Porte dorée, au Jardin des Plantes... lui faire découvrir plein de choses curieuses, l'inscrire à des ateliers marrants dans les musées, l'intéresser à des tas de trucs... Autant de choses que je ne pourrais pas faire si on habitait à la campagne...

Alors j'en conclus que cette région, soit je la prends à bras le corps et je l'aime pour tout ce qu'elle offre (même si parfois c'est dur d'être à la hauteur et de réussir à se saisir de toutes ces opportunités, parce qu'il y a trop de monde, que c'est trop cher, etc etc...). Soit je m'en vais. Mais il faut que j'arrête de la subir.

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Commentaires
S
Rolala ... je crois m'entendre parler ... enfin écrire. Fais moi signe si tu trouves une solution! D'ici là, courage <3
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K
Entre les deux ton coeur balance... Peut-être un compromis ? Genre ville pas trop loin de Paris et pas trop loin de la campagne ? Ou alors grande ville de province ? C'est vrai qu'on voudrait tous les avantages, sans les inconvénients. Courage pour bien choisir et pour changer si le besoin est trop fort.
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D
Suggestion d'un compromis : pourquoi ne pas concilier les avantages de la mégalopole parisienne et ceux de la campagne, en choisissant tout simplement une ville en province ni trop grande ni trop petite ?<br /> <br /> Soit, Paris est unique, mais rien n'empêche d'aller y passer un week-end de temps à autre pour profiter de sa vie culturelle et le reste<br /> <br /> du temps apprécier de vivre à vol d'oiseau des champs et des chemins creux...
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