Pendant ce temps-là...
Dimanche effervescent...
Plus d'une demie-heure de queue pour voter vers midi, des mamies très "quizième arrondissement" qui râlent contre l'organisation "arf ce maire, vraiment, c'est n'importe quoi..." (no comment), mon chéri qui appelle tous nos copains indécis depuis samedi pour les faire voter "juste" ;-), et dimanche, à partir de 17h, paf, sondages en rafales qui tombent sur son portable... Les rumeurs les plus folles se propagent "c'est très serré", "26/26", et puis plus tard "arg ça se creuse, le pen très haut à 20" (du délire, on se tord d'angoisse mais aussi un peu de rire...), et puis à 19h on sait... ne pas laisser trop filtrer, c'est la consigne : encore plein de gens en train de voter, les bureaux ne désemplissent pas...
Alors vient le moment "d'après" : l'adrénaline retombe, on est redescendu de notre nuage en se disant qu'arithématiquement, tout restait à faire... (je n'ai même pas eu le temps de monter sur mon nuage, moi, avec tous ces résultats bizarroïdes... j'étais tellement stressée par les copains alarmistes qui se voyaient déjà dans 15 jours, que je n'ai même pas pu me sentir soulagée de voir sa tête sur l'écran...) Alors que je voulais vivre ça comme ma revanche par rapport à 2002, je me suis projetée tout de suite dans le 2nd tour et l'angoisse reste énorme... Il va falloir mobiliser...
Et puis, pendant ce temps-là, on a pris nos billets pour nos délirantes vacances de cet été (la première - et probablement la dernière - fois qu'on a autant de temps pour partir, 6 semaines, alors il fallait marquer le coup...)... Life goes on ;-)