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16 novembre 2009

Redémarrer

L'impression, ces derniers jours, de me laisser dévorer par la torpeur et la nonchalance, de me laisser un peu sombrer dans la mélancolie, avoir des moments sombres, une humeur grise, combler tout ça par de somptueux lâchages cuisiniers et me ramollir physiquement aussi... Bref, pas terrible.

Retour à l'énergie, me reprendre en main, redémarrer pour un bel hiver positif et pas cette longue lamentation que j'étais en train de lancer... Contrer le mois de novembre.

Pour commencer, reprendre le sport, pour me redonner l'énergie dont j'ai besoin en cette période de recherche d'emploi - et de moi-même... Alors, ce matin, malgré le froid, les prévisions météo, la grisaille, zou, un tour au Bois de Vincennes avec le podcast de l'émission de Guillaume Gallienne sur Pouchkine sur les oreilles. Et au détour du lac, entendre ça et retrouver toute la poésie de l'automne que j'aime...

Octobre est revenu : les bois se débarrassent
Des feuilles attardées sur les branchages morts.
Le vent qui souffle est froid : la route luit de glace.
Derrière le moulin le ruisseau court encore,
Mais l'étang est gelé. Passionné par la chasse,
Mon voisin sélance au son du cor.
Ses farouches plaisirs foudroient le blé d'automne.
Et dans le bois qui dort, les aboiements résonnent.

C'est ma saison à moi. Tout m'irrite au printemps.
La débâcle m'ennuie, la boue empeste et gêne, le sang,
Le coeur, les sens, tout est comme flottant.
Les rigueurs de l'hiver me mettent plus en veine,
La neige sous la lune un manteau éclatant
Et le traîneau glissant, libre, vif et sans peine,
Lorsque sous l'astrakan les doigts frais de l'aimée
Se mêlent à vos doigts tremblants et enflammés.

Des fers coupants aux pieds, quel plaisir quand on glisse
Sur le miroir des eaux solides et figées !
Et des fêtes d'hiver les fiévreuses délices !
Pourtant, point trop n'en faut. Six mois à voir neiger
finirait par lasser notre source en pelisse
L'ours au fond du terrier. Faut-il être obligé
De distraire toujours de charmantes armides
Ou bien devant le feu de baîller dans le vide ?
[...]

La toute fin d'automne a fort mauvaise presse
Mais moi je l'aime bien, bénévole lecteur,
Par cette humble beauté qui brille avec tendresse
Comme fait un enfant qui nous touche le coeur,
Mal-aimé par les siens. Ma foi je le confesse, des saisons de l'année
Elle est mon seul bonheur. Elle a ses qualités,
Je l'aime sans gloriole.
Et mon libre caprice en a fait son idole.

Pouchkine, Automne (Fragment)
Retranscription libre, en écoutant la radio, d'où les bizarreries de ponctuation...

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Commentaires
I
>> laurence : oui moi aussi, avant, c'était mika dans les oreilles, ça em donnait de l'énergie... Mais là, depuis quelque temps, je trpuve pas mal de me cultiver tout en courant ! Mens sana in corpore sano ;-)
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L
J'arrêtes pas de me le dire depuis un mois : il faut recourir ! mais bon je crois que je viens d'entrer en hibernation... alors thé, gâteaux et bonne bouffe, ouch ! tu as raison c'est très mauvais... Tiens, dans mon mp3 pour rythmer ma course c'est plutôt de la dance ou techno à fond (merci david guetta...)
Répondre
A
Moi aussi j'ai décidé de me ressaisir ! Pas certaine de me (re)mettre à la course, mais il faut que ça bouge (et que je me bouge!).
Répondre
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