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3 juin 2008

Tourner les pages

Je m'aperçois que ça fait bien longtemps que je ne me suis pas arrêtée sur mes dernières lectures...

Des hauts et des bas, assez innattendus en ce qui concerne le bas d'ailleurs...

D'abord, le chef d'oeuvre du roman d'espionnage, une pure merveille, le premier bouquin de ce genre pour moi, une plongée dans l'histoire du vingtième siècle, un voyage dans la politique et la géopolitique à l'américaine, la guerre froide vue de l'intérieur (et si on faisait lire ça aux élèves de terminale ?) : The Company de Robert Littell.

companyPrésentation de l'éditeur
Mêlant astucieusement fiction et réalité, héros romanesques et personnages historiques, cet ambitieux roman révèle au grand jour les mécanismes de fonctionnement de l'une des organisations les plus secrètes au monde : la CIA. Saga qui se déroule sur près d'un demi-siècle, La Compagnie lève le voile sur la réalité de certains épisodes clés de l'histoire contemporaine :
Budapest, 1956 : les opposants au régime sont envoyés à l'abattoir, faute de l'intervention espérée des États-Unis au moment décisif.
Baie des Cochons, 1961 : la mission clandestine de la CIA tourne au désastre.
Afghanistan, 1983 : juste après avoir rencontré le commandant Massoud, un jeune agent se fait prendre en otage par des islamistes.
Russie, 1991 : un espion russe, de retour des États-Unis, se remet en question et aide à déjouer le putsch contre Gorbatchev.
Fin chroniqueur d'une guerre froide dont il sait restituer toute la complexité, Robert Littell, dans ce roman fascinant, porte un regard approfondi sur la façon dont une nation a exercé le pouvoir, pour le meilleur et pour le pire, dans la seconde moitié du XXe siècle. Une histoire romancée de la CIA depuis sa création jusqu'à aujourd'hui. Narre quelques épisodes cruciaux de l'histoire contemporaine : la révolution hongroise, la crise de la baie des Cochons, le conflit russe en Afghanistan, le putsch qui a évincé Gorbatchev et met en scène des personnages complexes mus par leur propre ambition.

Dur de tourner la page d'un livre dans lequel on a l'impression d'avoir vécu quelques jours... Me voilà maintenant lancée à la conquète d'un truc super aride, offert par des amis, Tour d'Italie, d'Anna Maria Ortese, je ne sais pas si je vais y arriver : au bout dfe dix pages, me voilà déjà retournée au tricot que j'vais légèrement délaissé ces derniers temps...

Lecture diagonale et hop, je retourne à ma pile : A walk in the Woods de Bill Bryson, La bête humaine de Zola, The book of Joe de Jonathan Tropper, The plot against America de Philip Roth, Moderato Cantabile de Marguerite Duras, Gomorra de Roberto Saviano... miamm

femme_en_vertEnsuite, pour changer de style, me voilà lancée dans un polar (il fallait bien ça pour accepter d'avoir tourné la dernière page de la Company), j'avais lu à plusieurs endroits le plus grand bien de La femme en vert d'Arnalur Indridason alors me voilà partie dans le froid de la côte islandaise... Et là, plouf. Déception intense. Je me suis ennuyée du début à la fin, je n'ai pas accroché un seul instant à cette histoire, à ces personnages. Dans un polar, j'aime quand l'intrigue est sèche, resserrée autour de l'enquète pas quand on commence à se perdre dans les détails psychos d'un personnage... surtout quand le personnage n'est pas attachant. Bref, déçue déçue déçue.

brightnessAlors, zou, je referme le polar, et je me dis qu'il faut que je lise un peu en anglais, vu que je pars aux Etats-Unis dans quelques semaines. Et me voilà plongée, irrémédiablement plongée dans la vie de Corrine et Russel Calloway, les héros de Brightness Falls de Jay McInerney (salement traduit par "trente ans et des poussières" eurk). Comme toujours avec l'immense Jay, humour grinçant, yuppies, New York, la crise, le déenchantement, les amours ratées, la came... Plongée troublante mais brillante comme toujours. Même si je crois que je recommanderais davantage la suite des aventures de ce couple, écrite 15 ans plus tard, La belle vie, post-11/09, à lire ABSOLUMENT...

Présentation de l'éditeur
A peine trente ans et déjà mariés : Russell, éditeur, et Corrine, courtière en Bourse, n'ont pas de temps à perdre. Dans le New York des années 1980, seule compte la réussite. Et ils ont réussi un sans-faute. Séduisants, ambitieux, pas encore riches mais bien décidés à le devenir, ils vivent à cent à l'heure. Soudain, sans raison, tout se met à déraper... Un portrait grinçant de la jeunesse dorée new-yorkaise, artificielle et sans âme.


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Commentaires
B
J'ai beaucoup apprécié les trois premiers de ta PAL :-)
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I
>> gaellou : il est facile à lire celui sur la cia, et il existe en français au pire ;-) Quant à J. McInerney, c'est très grinçant et assez ironique (en fait, je ne sais pas si c'est comme D Kennedy, vu que je n'en ai jamais lu ;-))
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G
Celui sur la CIA a l'air bien, mais j'ai du mal a lire en anglais en ce moment...<br /> Celui sur les trentenaires, pourquoi pas, ca ressemble a du Kennedy ?
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