Une parenthèse

Pas pris de vacances depuis les turbulences de février, tenté tant bien que mal de tenir le cap malgré la complexité de la situation. Epuisée, à bout de forces, ras-le-bol de venir au bureau tous les jours, une petite semaine de vacances chez Capucin ma mère pour voir ma mère Capucin et tenter de retrouver mes marques face au gros bazar que j'ai créé dans ma vie ces derniers mois.

Je commence à souffler, j'ai le droit de me reposer maintenant : j'ai dit ce que j'avais à dire au principal intéressé, après moult réflexions, ressassages, crises de larmes, doutes, angoisses... Lettre qui met tout ça noir sur blanc (ou plutôt noir sur rose, vue la couleur de mon papier à lettres). Réponse douce mais prudente et attentiste (et qui ne le serait pas ??...). Chacun doit retrouver ses marques, son libre-arbitre, ses souvenirs, et faire face à ses choix, ses envies (ou pas) d'avenir, ses certitudes, son courage,...

Vivre dans l'attente. Me sentir finalement bien plus sereine maintenant que ces mots ont été dits, que ces choses me sont doucement apparues. Au plus profond de moi, une petite voix qui me souffle que tout va bien et que la vie peut être aussi belle que dans les livres. Et puis une autre, concurrente, qui m'ôte tout espoir, qui me martèle que les choses sont terminées et qu'un voile noir se déposera dans quelque temps de toute manière, que ce n'est que "reculer pour mieux sauter".
Alors pour les faire taire toutes les deux, en attendant de connaître la suite du roman, lire, apprendre, dormir, écouter et faire de la musique, broder, parler et... écouter, apprendre à me taire et à poser les bonnes questions.

Comments

[gaellou]

Hello la miss,
De retour sur les blogs, je vois que tu as change de vie... Je voulais te faire un coucou. Je continuerai a te lire.