Chaleur et poussière
La chaleur est lourde depuis ce matin... Dur dur les trajets en bus à la recherche (forcément compliquée) de mes amis les Assedic italiens... De tout mon été parisien, je n'ai pas eu de journée comme celle-ci...
Dans ma rue, toutes les fenetres sont ouvertes, de grands coups de vent font claquer les portes à l'intérieur des maisons, et les sons se réverbèrent dans cette atmosphère étouffante d'orage : le gamin au-dessus qui fait son énième caprice de la journée, le jardinier de ma voisine jet-setteuse (elle mérite d'ores et déjà un billet à elle seule celle-là... mais j'y reviendrai !) qui arrose les yuccas de la terrasse...
Et puis d'un seul coup, quelques gouttes viennent rafraichir, éphémèrement, tout ce petit monde. Les passants glissent sur les pavés, les touristes tentent de se réfugier dans les boutiques au coin de la rue, (trop chères pour eux, il n'y a que des antiquaires dans le coin ;-). Le sol dégage une odeur de poussière mouillée, on se croirait dans le désert.
Puis la chaleur se réinstalle... et on se reprend à attendre un orage...