Tout ça pour ça ?
Impression, ces temps-ci, que la vie a repris son cours, et que rien ne change vraiment ici, par rapport à ma vie de Paris (à part que j'ai moins de copines et de boulot, et que Capucin court derrière ses balles sur de plus grandes distances...). Finalement, tout ce bazar, tout ce chambardement délirant du déménagement... n'a pas apporté vraiment de changements, rien de révolutionnaire... Visiter les musées au milieu de milliers de touristes en short et en goguette et regarder les gens en mangeant des glaces, c'est marrant pendant quelques jours et puis vient le moment où on n'a plus envie de vivre comme une touriste, mais de se sentir chez soi... et là, je m'aperçois que la routine du quotidien est aussi morne à Rome qu'à Paris. Faire les courses, la cuisine, le ménage, claquer de l'argent qu'on n'a pas gagné, ça n'est pas si rigolo au bout de trois semaines à ce rythme...
Bref, grosse baisse de régime depuis deux jours, impression de regarder la vie tourner autour de moi sans que rien ne me touche ni ne change... Demain, de nouveau un entretien pour le boulot pour lequel j'avais postulé (et passé un entretien !) en mai dernier : je ne sais pas si c'est une bonne chose que ça tombe maintenant. En gros, ça peut etre la meilleure comme la pire des solutions, parce que ça me fera certainement du bien de rencontrer des nouvelles tetes mais qu'en meme temps je ne me sens absolument pas assez forte pour passer un entretien, j'ai l'impression que je ne vais pas pouvoir m'empecher de leur balancer mon blues à la figure... sans compter que je ne sais meme pas comment le préparer, ce fichu entretien !
Bon, essayons de ne pas faire de ce blog le deversoir de ma déprime de gamine gatée. Après tout, il m'arrive plein de choses droles aussi : comme par exemple, le plafond qui m'a plu sur la tete samedi matin au réveil, à cause de l'arrosage automatique des fleurs de la voisine qui s'était détraqué...