Thérapie de choc
Je me suis aperçue samedi que je n'avais pas envie de mettre un sapin de Noël chez moi.
Horreur, enfer et damnation, serais-je devenue une de ces tristes figures qui détestent Noël ? ;-) Moi, dingue de Noël depuis toujours, aurais-je succombé au mauvais esprit et au christmas-bashing ("c'ets commercial, on s'en fout, ça veut rien dire, moi j'attends que ça soit passé avec impatience" ARRRGGGGGG ;-)
NON NON NON, je ne peux pas devenir comme ça !
Et pourtant... pas du tout dans l'esprit, pas envie de chants de noël, de sapins, de grosse bouffe... L'impression que c'ets trop tôt, que l'année ne peut pas déjà être finie, que ça me tombe dessus sans prévenir alors que j'ai encore des tas de choses à régler....
Mais non, je ne me laisserai pas bouffer, ça m'a attristée, cette impression de renoncer à quelque chose qui me singularisait, un moment de plaisir dans l'année que je ne partageais pas avec tout le monde mais qui me plaisait vraiment.
Alors, j'ai décidé de passer à la thérapie comportementaliste (car si je me lance dans l'analyse de cette situation... on est mal barrés....) : j'ai décidé d'être à fond dans Noël : ce soir j'achète un sapin, j'ai fait des truffes au chocolat ce week-end, je mets de la musique de Noël au bureau et à la maison toute la journée, je déguise le chat en lutin ;-)), j'achète des cadeaux pour mon filleul, j'invite les voisines à un thé de Noël, je fais du eggnogg (cette tuerie alcoolisée mériterait cela dit d'être bue toute l'année...) pour mon concert de dimanche prochain, je mets mes chaussons rouges et blancs à la maison... Bref, je vais en bouffer du Noël, ça va me changer les sombres idées de rabat-joie que je ressassais samedi !!
et voilà l'travail !